Autres actus

Eurazeo, fonds d’investissement détenant Foncia, a dévoilé, début mai, ses résultats sur le premier trimestre. De cette présentation, il ressort que l’activité de Foncia reste soutenue par la copropriété et la gestion locative. Sur les 3 premiers mois, le chiffre d’affaires de Foncia s’est établi à 137,3 millions d’euros, en baisse de 1,9 % à données publiées et comparables. L’administration de biens a bien résisté avec un chiffre d’affaires de 96,7 millions d’euros, soit une croissance de 0,7 %, portée par les activités de copropriété et de gestion locative, tandis que les nouvelles locations restent faibles.

Dans la suite des propositions formulées à l’occasion de la tenue des “États généraux des professions immobilières“, l’Union des syndicats de l’immobilier (Unis) et la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) s’associent à nouveau pour la réforme du cadre législatif de leurs métiers.
La Fnaim et l’Unis qui rassemblent 15 000 entreprises, l’Association Plurience qui regroupe de grands opérateurs du secteur (Akerys, Billon immobilier, la Bourse de l’immobilier, BNP immobilier, Crédit agricole immobilier, Foncia, Loiselet & Daigremont, Nexity, Oralia, Provicis Immobilier, Sergic, Square habitat, Tagerim et Urbania) et la plupart des réseaux d’agents immobiliers (l’Adresse, Century 21, ERA, Guy Hoquet, Laforêt et ORPI), viennent de se regrouper au sein de “l’Union des Professionnels des Services Immobiliers pour la réforme de la loi Hoguet“ (Upsi). Votée en 1970, la loi Hoguet encadre les activités d’intermédiation immobilière. Pour les professionnels, elle n’est plus adaptée aux évolutions législatives, réglementaires qui requierent des compétences accrues. De plus, la loi ignore l’avénement de l’Internet et le développement d’une concurrence nouvelle.
Aussi, l’Upsi a pour objet de promouvoir le renforcement des exigences en matière de compétences profes­sionnelles, la création d’un code de déontologie, la recherche de solutions alternatives à la voie judiciaire, le respect des règles professionnelles et de la discipline, la création d’un conseil national pour le régulation de la profession.

L’arrêté du 3 mai 2012 modifie l’arrêté du 30 décembre 2010 dans la suite du vote de la loi n° 2012-387 du 22 mars 2012 (art. 109) qui a ajouté, parmi les publics prioritaires en cas de vente d’un logement vacant du parc social, les gardiens d’immeuble que l’organisme vendeur emploie. Les gardiens d’immeuble pourront donc dorénavant bénéficier du PTZ+ pour acquérir un logement vacant appartenant à leur employeur. Cet arrêté définit les justificatifs à fournir par ces emprunteurs.

La production du crédit immobilier consenti par les banques a plongé de 32,2% au cours des quatre premiers mois de l‘année, selon l’observatoire Crédit logement/Csa. Cette chute résulte de la conjonction de plusieurs facteurs : diminution des avantages fiscaux, perspectives économiques assombries, baisse des taux d’intérêt, diminution des durées d’emprunt, plus forte proportion d’emprunteurs âgés et aisés avec un apport plus conséquent. Le montant total des emprunts pour le financement immobilier devrait chuter en 2012 à 120/125 milliards d’euros contre 160 en 2011.

L’expulsion, c’est «l’action consistant à obliger l’occupant sans titre ou le locataire en fin de bail d’un immeuble, de vider les lieux».  L’expulsion est régie par les articles 61 à 66 de la loi du 9 Juillet 1991 et 194 à 209 du décret du 31 juillet 1992. La législation est malgré tout complexe car cette loi est complétée par de multiples dispositions spéciales à chaque baux. Cet ouvrage, rédigé par Frédéric Bérenger, avocat, traite dans une première partie des conditions d’expulsion et dans une deuxième des opérations d’expulsion.
Edition Édilaix, Collection Guide des annales de Loyers, 139 p., 37 € 

Cet ouvrage couvre tous les domaines du patrimoine des particuliers : assurances-vie et IARD, crédits, livrets, investissements immobiliers, placements boursiers et PEA, fiscalité et défiscalisation, famille et transmission. Il est conçu pour les professionnels qui souhaitent accompagner leurs clients particuliers dans leur stratégie patrimoniale.
Éditions Francis Lefebvre, collection “Dossiers PM&T“, 26ème édition, 654 pages, 192 €.  

ma-residence.fr et la Fnaim Ile-de-France ont signé, le 29 mars, au salon de l’immobilier de Paris, un accord de partenariat visant à offrir à leurs clients les services de ce réseau social de proximité. ma-residence.fr se fixe pour but «de mettre Internet au service du vivre ensemble et des relations de solidarité entre habitants» à l’échelle d’un immeuble, d’un quartier ou d’une ville. La Fnaim encourage ces 600 adhérents à proposer à leurs clients, les copropriétés, l’adhésion à ce réseau internet pour les échanges et le partage d’informations entre les copropriétaires et entre le gestionnaire et les copropriétaires.

L’Institut des études juridiques de l’urbanisme et de la construction (IEJUC) de l’université Toulouse 1 Capitole propose un nouveau Diplôme d’université (DU) “Droit et pratique de la copropriété“. Cet enseignement aborde tous les aspects de la mise en copropriété de l’immeuble et de sa gestion juridique, financière et comptable. Ce DU se compose de 52 heures d’enseignement, en cours du soir, de janvier à juin. Les inscriptions auront lieu à compter du 15 septembre 2012.
Les frais d’inscription s’élèvent à 550 euros.
Pour tout renseignement : IEJUC, Manufacture des Tabacs, 21 allée de Brienne 31000 Toulouse, 05.61.12.87.24, www.iejuc.com

En 2010, l’entreprise Compteurs Farnier a été acquise par Techem, entreprise allemande, leader européen des services de gestion de l’eau et de l’énergie. Depuis deux ans, les deux marques ont coexisté. Aujourd’hui, l’entreprise adopte définitivement le nom de sa société mère. C’est une page qui se tourne pour cette entreprise séculaire. Employant plus de 3000 personnes, Techem œuvre dans le domaine du comptage individuel de l’eau, du chauffage et du froid dans l’habitat collectif public et privé.

Sous le titre “Nexity-Lamy subira-t-il le même sort que foncia ?“, notre confrère Le Particulier s’interroge, dans son édition d’avril, sur l’identité des acquéreurs potentiels de la participation de 42% détenue par la BPCE dans le capital de Nexity. La Banque populaire-Caisse d’épargne a confirmé être attentive aux offres de rachat qui pourrait lui en être faîtes. Nexity-Lamy compte plus de 3 000 collaborateurs répartis sur 225 agences. L’an passé, Foncia, filiale de la même BPCE, avait été vendue à deux fonds d’investissement. Dans une étude sectorielle du cabinet d’études Xerfi, publiée récemment (IRC n° 572, p. 12), les analystes s’interrogeaient sur «l’arrivée des fonds chez les leaders [qui] se traduira irrémédiablement par un basculement vers une logique purement financière. De plus, la stratégie des firmes de private equity reposant généralement sur une plus-value à l’horizon 4-5 ans, les grands groupes détenus par ce type d’acteurs, à savoir Foncia et Urbania-Adyal seront très probablement revendus à moyen terme.»