Colloque international : Regards croisés sur l'avenir de la copropriété

par planète copropriété
Affichages : 1160

Le colloque “Regards croisés sur l’avenir de la copropriété” a pour objectif de confronter les expériences et les approches des villes (notamment françaises, québécoises et belges) dans le domaine de la copropriété, pour en extraire les bonnes pratiques et formuler des recommandations concrètes auprès des acteurs publics et privés (propriétaires ou prestataires).

Cet événement vise également à améliorer la collaboration entre ces acteurs privés et les villes pour valoriser la mise en place d’outils utiles (communication, évaluation, formations, référencement, financement...) à l’usage de ces villages verticaux que sont les copropriétés.

présentation et programme :


Inscription gratuite : www.planetecopropriete.com/colloque

[CCED N°8] - Le point sur : La loi Égalité-citoyenneté et les copropriétés en difficulté

par Jean-Marc ROUX, directeur scientifique des éditions Edilaix
Affichages : 1976

Copropriété en difficulté : Mieux vaut prévenir que guérir

par Carlos BENITEZ, fondateur de Comandex
Affichages : 3081

Sur près de 617.000 copropriétés recensées, le nombre de copropriétés fragiles est estimé actuellement à plus de 100.000, soit plus de 16% du parc. Cette situation préoccupe les différents acteurs et présente un champ d’action considérable. Source : www.unis-immo.fr.

En cas de problème rencontré par les copropriétés, trois cas sont prévus par la loi ALUR : une procédure d’alerte pour les copropriétés fragiles (articles 29-1 A et B de la loi du 10 juillet 1965), une procédure applicable aux copropriétés en difficulté (article 29-1 de la loi du 10 juillet 1965) et une procédure en cas d’état de carence (articles L. 615-6 à L. 615-8 du code de la construction et de l’habitation).

Il est toujours difficile de savoir quelles sont les copropriétés « fragiles » et quelles sont celles qui risquent de le devenir. Les acteurs locaux : élus, travailleurs sociaux, responsables des services logement, fournisseurs, etc … pourraient identifier très en amont ces « fragilités » mais souvent ils sont dépourvus de critères. Une gestion vigilante du conseil syndical peut aider à prévenir ce type de situation et à redresser la copropriété avant qu’il ne soit trop tard.

Nous avons listé quelques indicateurs de fragilité (non exhaustifs) qui doivent permettre de tirer la sonnette d’alarme et, le cas échéant, trouver des solutions :

• En premier lieu le niveau des impayés. D’après Jean-François Buet, président de la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) : – « Il faut s’inquiéter lorsque 3 ou 4 propriétaires accumulent des retards de paiement représentant trois trimestres de charges. Cela signifie qu’ils sont noyés et n’arriveront pas à remonter la pente ».

Une bonne analyse des impayés effectuée régulièrement peut permettre d’engager un processus de redressement et de prendre des mesures adéquates au bon moment.

• L’augmentation des charges par rapport au nombre des lots, le niveau de la dette fournisseurs, le niveau des comptes d’attente ou encore les factures réglées systématiquement sont d’autres signes qui ne témoignent pas d’une gestion saine.

Il est donc indispensable d’adopter les gestes qui sauvent ! Un audit de gestion peut prévenir une dégradation de la situation. A cet effet, il est nécessaire d’effectuer une analyse des charges et des contrats fournisseurs.

• Il est aussi à noter que le niveau d’implication des copropriétaires dans la gestion de leur immeuble est un indicateur intéressant du dynamisme de la vie d’une copropriété. Il peut être évalué, par exemple, par le taux de participation des copropriétaires aux Assemblés Générales mais aussi par la proportion des locataires dans l’immeuble.

La convocation à l’Assemblée Générale est un document informatif car elle comporte la liste des copropriétaires redevables et le montant de leur dette : ce qui permet de les identifier en amont de l’AG. Par ailleurs, rien n’empêche le conseil syndical d’anticiper ce rendez-vous en interrogeant régulièrement le syndic. Il en a même la responsabilité puisque son rôle est de contrôler les comptes.

• Enfin, la dégradation des parties communes est un autre symptôme, et non des moindres, car si les travaux votés ne sont pas réalisés, cela signifie que le syndic ne dispose pas de suffisamment d’argent pour les lancer ou qu’il a utilisé cet argent pour autre chose.

La loi ALUR du 24 mars 2014 a créé le Diagnostic Technique Global (DTG), afin d’assurer l’information des copropriétaires sur la situation générale de l’immeuble et prévoir, si nécessaire, un plan de travaux sur plusieurs années. Le décret n°2016-1965 du 28 décembre 2016, entrée en vigueur le 1er janvier 2017, précise les compétences dont doivent justifier les personnes qui réalisent le DTG… Les modalités des travaux nécessaires sont intégrées au carnet d’entretien.

Quels sont donc les solutions et les dispositifs de redressement ?

Le récent article 29 de la Loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis, crée un vrai mécanisme de «procédure collective» de la copropriété.
Dans son article 29-1C, le législateur laisse la possibilité au juge de nommer comme mandataire ad’hoc « une personne physique ou morale justifiant d’une expérience ou d’une qualification particulière au regard de la nature de l’affaire et remplissant des conditions définies par décret ». La personne tout à fait adéquate pourrait être un « syndic de redressement », c’est-à-dire un professionnel spécialisé dans la gestion de ces situations particulières. En revanche, le professionnel qui aurait effectué un travail de qualité permettant la pérennité de la copropriété devrait avoir la possibilité de demeurer syndic, or aujourd’hui la loi stipule que « les mandataires ad ’hoc ne peuvent être désignés syndics à l’issue de leur mission ». Il faudrait donc faire évoluer cet article de loi en explicitant clairement que les mandataires ad’hoc peuvent être des syndics de redressement certifiés. A ce titre, un nouveau label de certification « syndic de redressement » est en cours de création par l’association Quali SR avec la participation de l’UNIS et de l’ANAH.

Changer de syndic : 2 choses simples à savoir

par Syneval, courtier en syndic
Affichages : 1972

Rachid Laaraj, directeur général de Syneval

À lire

Presse

par YS
Affichages : 1015

Conférence "Comment réussir un projet de rénovation ?"

par YS
Affichages : 2054

L’association Planète surélévation et l’Institut national de l’énergie solaire organisent avec, notamment, le Comité national pour le développement du bois (CNDB) et l’Association des responsables de copropriété (ARC) une conférence sur le financement de la transition énergétique des immeubles en copropriété grâce à la surélévation de l’immeuble.

Cette conférence, plutôt consacrée aux solutions techniques et à la faisabilité financière, aborde les aspects juridiques avec l’intervention d’un avocat, d’un notaire et d’un géomètre-expert.

Prix : 250 € TTC.

Hall Pajol, 20 esplanade Nathalie Sarraute, 75018 Paris.

De 9h 00 à 18h.

Inscriptions : www.ines-solaire.org <événements.

Tel. : 04.72.49.79.11

Télécharger la plaquette

Ajouter cet évènement à mon agenda

5e Forum parisien de la rénovation énergétique en copropriété

par Edilaix
Affichages : 1364

L’Agence parisienne du climat (APC) organise son rendez-vous annuel de l’éco-rénovation.

Au programme de la journée et avec le concours de professionnels et d’entreprises prestataires : l’isolation ; le chauffage ; la ventilation ; la végétalisation ; la surélévation ; le financement des travaux et la fourniture d’énergie.

A noter la présence de conseillers Info-Energie pour vous présenter CoachCopro®, plateforme web mise en place par l’APC et vous faire découvrir le dispositif Eco Rénovons Paris.

De 10 h à 19 h. Mairie du 20e arrondissement, 6 place Gambetta, Paris.

Inscription obligatoire sur www.apc-paris.com

Consulter le communiqué de presse

Ajouter cet évènement à mon agenda

Vous êtes abonnés ?

par Edilaix
Affichages : 862

Vous êtes abonné ?

Veillez à communiquez votre numéro d'abonné et une adresse mail qui servira d'identifiant à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Rendez-vous ensuite sur edilaix.com pour créer votre compte client et votre mot de passe.

Ces identifiants seront alors valables pour le site edilaix.com et pour le site annalesdesloyers.fr où vous retrouverez vos articles réservés aux abonnés.

 

L’obligation de formation continue

par Edilaix
Affichages : 1475

Un décret du 18 février 2016 soumet les professionnels de l'immobilier à une obligation de formation continue ; à défaut, les cartes professionnelles ne pourraient être renouvelées.

 Qui ?

L'obligation légale de se former s'impose aux titulaires de la carte professionnelle ou, lorsqu'il s'agit de personnes morales, à leurs représentants légaux et statutaires, aux personnes qui assurent la direction d'un établissement, d'une succursale, d'une agence ou d'un bureau, ainsi qu’aux collaborateurs, salariés ou agents commerciaux habilités par le titulaire de la carte professionnelle à négocier, s'entremettre, s'engager pour son compte.

Pour être validées, les formations ont trait aux domaines juridique, économique, commercial, ainsi qu’aux domaines techniques relatifs à la construction, l’habitation, l’urbanisme, la transition énergétique.

 Quoi ?

Toutes les actions de formation ont un lien direct avec l'activité professionnelle exercée.

Une formation commerciale spécifique à la prise de mandats de vente risque de ne pas convenir lorsque la mention de la carte professionnelle se limite à l'activité de «syndic de copropriétés».

Les chambres de commerce et d'industrie contrôlent la réalisation de l'obligation de formation continue. La justification est apportée par les organismes de formation lorsqu'ils délivrent l'attestation mentionnant les objectifs, le contenu, la durée et la date de réalisation de l'activité.

 Comment ?

Le législateur entend que la formation continue soit acquise régulièrement. Une alternative est cependant offerte pour éviter la multiplication des refus de renouvellement de cartes. La durée de la formation continue est de 14 heures par an ou de 42 heures au cours de trois années consécutives d'exercice.

Extrait de l’étude “Le syndic de copropriété et la loi Hoguet” paru dans le numéro 622 des Informations rapides de la Copropriété d’octobre 2016, signé de Camille Beddeleem.

Colloque Franco-Québécois sur la copropriété - Montréal

par Edilaix
Affichages : 1352

Le Colloque franco-québécois sur la copropriété est organisé en collaboration avec le Barreau du Québec, la Chambre nationale des experts en copropriété et la Chaire du notariat de l’Université de Montréal, le colloque franco-québécois sur la copropriété regroupe d’éminents experts.

Le colloque s’adresse à tous les juristes qui pratiquent le droit de la copropriété ou aux professionnels qui œuvrent dans ce domaine d’activité. Les conférences seront abordées sous un angle pratique.


Programme et inscription : cliquez ici

 

Ajouter cet événement à mon calendrier