Interview
Copropriété en difficulté : Mieux vaut prévenir que guérir
- par Carlos BENITEZ, fondateur de Comandex
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Sur près de 617.000 copropriétés recensées, le nombre de copropriétés fragiles est estimé actuellement à plus de 100.000, soit plus de 16% du parc. Cette situation préoccupe les différents acteurs et présente un champ d’action considérable. Source : www.unis-immo.fr.
En cas de problème rencontré par les copropriétés, trois cas sont prévus par la loi ALUR : une procédure d’alerte pour les copropriétés fragiles (articles 29-1 A et B de la loi du 10 juillet 1965), une procédure applicable aux copropriétés en difficulté (article 29-1 de la loi du 10 juillet 1965) et une procédure en cas d’état de carence (articles L. 615-6 à L. 615-8 du code de la construction et de l’habitation).
Il est toujours difficile de savoir quelles sont les copropriétés « fragiles » et quelles sont celles qui risquent de le devenir. Les acteurs locaux : élus, travailleurs sociaux, responsables des services logement, fournisseurs, etc … pourraient identifier très en amont ces « fragilités » mais souvent ils sont dépourvus de critères. Une gestion vigilante du conseil syndical peut aider à prévenir ce type de situation et à redresser la copropriété avant qu’il ne soit trop tard.
Nous avons listé quelques indicateurs de fragilité (non exhaustifs) qui doivent permettre de tirer la sonnette d’alarme et, le cas échéant, trouver des solutions :
• En premier lieu le niveau des impayés. D’après Jean-François Buet, président de la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) : – « Il faut s’inquiéter lorsque 3 ou 4 propriétaires accumulent des retards de paiement représentant trois trimestres de charges. Cela signifie qu’ils sont noyés et n’arriveront pas à remonter la pente ».
Une bonne analyse des impayés effectuée régulièrement peut permettre d’engager un processus de redressement et de prendre des mesures adéquates au bon moment.
• L’augmentation des charges par rapport au nombre des lots, le niveau de la dette fournisseurs, le niveau des comptes d’attente ou encore les factures réglées systématiquement sont d’autres signes qui ne témoignent pas d’une gestion saine.
Il est donc indispensable d’adopter les gestes qui sauvent ! Un audit de gestion peut prévenir une dégradation de la situation. A cet effet, il est nécessaire d’effectuer une analyse des charges et des contrats fournisseurs.
• Il est aussi à noter que le niveau d’implication des copropriétaires dans la gestion de leur immeuble est un indicateur intéressant du dynamisme de la vie d’une copropriété. Il peut être évalué, par exemple, par le taux de participation des copropriétaires aux Assemblés Générales mais aussi par la proportion des locataires dans l’immeuble.
La convocation à l’Assemblée Générale est un document informatif car elle comporte la liste des copropriétaires redevables et le montant de leur dette : ce qui permet de les identifier en amont de l’AG. Par ailleurs, rien n’empêche le conseil syndical d’anticiper ce rendez-vous en interrogeant régulièrement le syndic. Il en a même la responsabilité puisque son rôle est de contrôler les comptes.
• Enfin, la dégradation des parties communes est un autre symptôme, et non des moindres, car si les travaux votés ne sont pas réalisés, cela signifie que le syndic ne dispose pas de suffisamment d’argent pour les lancer ou qu’il a utilisé cet argent pour autre chose.
La loi ALUR du 24 mars 2014 a créé le Diagnostic Technique Global (DTG), afin d’assurer l’information des copropriétaires sur la situation générale de l’immeuble et prévoir, si nécessaire, un plan de travaux sur plusieurs années. Le décret n°2016-1965 du 28 décembre 2016, entrée en vigueur le 1er janvier 2017, précise les compétences dont doivent justifier les personnes qui réalisent le DTG… Les modalités des travaux nécessaires sont intégrées au carnet d’entretien.
Quels sont donc les solutions et les dispositifs de redressement ?
Le récent article 29 de la Loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis, crée un vrai mécanisme de «procédure collective» de la copropriété.
Dans son article 29-1C, le législateur laisse la possibilité au juge de nommer comme mandataire ad’hoc « une personne physique ou morale justifiant d’une expérience ou d’une qualification particulière au regard de la nature de l’affaire et remplissant des conditions définies par décret ». La personne tout à fait adéquate pourrait être un « syndic de redressement », c’est-à-dire un professionnel spécialisé dans la gestion de ces situations particulières. En revanche, le professionnel qui aurait effectué un travail de qualité permettant la pérennité de la copropriété devrait avoir la possibilité de demeurer syndic, or aujourd’hui la loi stipule que « les mandataires ad ’hoc ne peuvent être désignés syndics à l’issue de leur mission ». Il faudrait donc faire évoluer cet article de loi en explicitant clairement que les mandataires ad’hoc peuvent être des syndics de redressement certifiés. A ce titre, un nouveau label de certification « syndic de redressement » est en cours de création par l’association Quali SR avec la participation de l’UNIS et de l’ANAH.
Changer de syndic : 2 choses simples à savoir
- par Syneval, courtier en syndic
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Rachid Laaraj, directeur général de Syneval
Conférence "Comment réussir un projet de rénovation ?"
- par YS
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L’association Planète surélévation et l’Institut national de l’énergie solaire organisent avec, notamment, le Comité national pour le développement du bois (CNDB) et l’Association des responsables de copropriété (ARC) une conférence sur le financement de la transition énergétique des immeubles en copropriété grâce à la surélévation de l’immeuble.
Cette conférence, plutôt consacrée aux solutions techniques et à la faisabilité financière, aborde les aspects juridiques avec l’intervention d’un avocat, d’un notaire et d’un géomètre-expert.
Prix : 250 € TTC.
Hall Pajol, 20 esplanade Nathalie Sarraute, 75018 Paris.
De 9h 00 à 18h.
Inscriptions : www.ines-solaire.org <événements.
Tel. : 04.72.49.79.11
5e Forum parisien de la rénovation énergétique en copropriété
- par Edilaix
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L’Agence parisienne du climat (APC) organise son rendez-vous annuel de l’éco-rénovation.
Au programme de la journée et avec le concours de professionnels et d’entreprises prestataires : l’isolation ; le chauffage ; la ventilation ; la végétalisation ; la surélévation ; le financement des travaux et la fourniture d’énergie.
A noter la présence de conseillers Info-Energie pour vous présenter CoachCopro®, plateforme web mise en place par l’APC et vous faire découvrir le dispositif Eco Rénovons Paris.
De 10 h à 19 h. Mairie du 20e arrondissement, 6 place Gambetta, Paris.
Inscription obligatoire sur www.apc-paris.com
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- par Edilaix
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L’obligation de formation continue
- par Edilaix
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Un décret du 18 février 2016 soumet les professionnels de l'immobilier à une obligation de formation continue ; à défaut, les cartes professionnelles ne pourraient être renouvelées.
Qui ?
L'obligation légale de se former s'impose aux titulaires de la carte professionnelle ou, lorsqu'il s'agit de personnes morales, à leurs représentants légaux et statutaires, aux personnes qui assurent la direction d'un établissement, d'une succursale, d'une agence ou d'un bureau, ainsi qu’aux collaborateurs, salariés ou agents commerciaux habilités par le titulaire de la carte professionnelle à négocier, s'entremettre, s'engager pour son compte.
Pour être validées, les formations ont trait aux domaines juridique, économique, commercial, ainsi qu’aux domaines techniques relatifs à la construction, l’habitation, l’urbanisme, la transition énergétique.
Quoi ?
Toutes les actions de formation ont un lien direct avec l'activité professionnelle exercée.
Une formation commerciale spécifique à la prise de mandats de vente risque de ne pas convenir lorsque la mention de la carte professionnelle se limite à l'activité de «syndic de copropriétés».
Les chambres de commerce et d'industrie contrôlent la réalisation de l'obligation de formation continue. La justification est apportée par les organismes de formation lorsqu'ils délivrent l'attestation mentionnant les objectifs, le contenu, la durée et la date de réalisation de l'activité.
Comment ?
Le législateur entend que la formation continue soit acquise régulièrement. Une alternative est cependant offerte pour éviter la multiplication des refus de renouvellement de cartes. La durée de la formation continue est de 14 heures par an ou de 42 heures au cours de trois années consécutives d'exercice.
Extrait de l’étude “Le syndic de copropriété et la loi Hoguet” paru dans le numéro 622 des Informations rapides de la Copropriété d’octobre 2016, signé de Camille Beddeleem.
Colloque Franco-Québécois sur la copropriété - Montréal
- par Edilaix
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Le Colloque franco-québécois sur la copropriété est organisé en collaboration avec le Barreau du Québec, la Chambre nationale des experts en copropriété et la Chaire du notariat de l’Université de Montréal, le colloque franco-québécois sur la copropriété regroupe d’éminents experts.
Le colloque s’adresse à tous les juristes qui pratiquent le droit de la copropriété ou aux professionnels qui œuvrent dans ce domaine d’activité. Les conférences seront abordées sous un angle pratique.
Programme et inscription : cliquez ici
Salon de la copropriété 2016 Paris
- par Edilaix
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La rénovation énergétique des copropriétés figure aujourd’hui comme l’une des priorités des pouvoirs publics.
Ainsi, le salon de la copropriété, qui se tiendra cette année les 23 et 24 novembre prochains à Paris-porte de Versailles, a choisi de placer cette thématique au cœur de son édition 2016.
Cette 22ème édition est parrainée par le Plan bâtiment durable présidé par Philippe Pelletier, avocat.
Nombreuses conférences et formations proposées aux copropriétaires et aux syndics. En 2015, le salon a accueilli 154 exposants et 10 500 visiteurs.
Une organisation Comexposium.
Pour s’inscrire www.saloncopropriete.com
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8ème salon de l'Association des responsables de copropriété (ARC)
- par Edilaix
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Le 8ème salon de l'ARC se tiendra les 19 et 20 octobre 2016 dans l'Espace Charenton situé dans le 12ème arrondissement de Paris.
Les visiteurs de ce salon pourront gratuitement :
- S'informer dans la salle d'exposition constituée d'une soixantaine de stands;
- Bénéficier d'un entretien personnalisé avec des experts : avocats, assureurs, architectes, contrôleurs de comptes, juristes...
- Assister à 8 conférences, 8 débats VIP et 50 ateliers thématiques;
- Se doter du "Guide Vert", la version 2017 du Guide de la Gestion Technique et des Services en Copropriété;
- Se doter de guides payants et gratuits disponibles auprès de la librairie (dont une dizaine de nouveaux guides produits en 2016).
Ils pourront s'informer et enrichir leurs connaissances en assistant aux conférences animées par de nombreuses personnalités et pouvant accueillir jusqu'à 400 personnes.
En plus de ces conférences, une cinquantaine d'ateliers thématiques, animés par des exposants ou des conseillers de l'ARC, accueilleront jusqu'à une centaine de personnes.Les participants à ces présentations pourront ainsi approfondir leurs connaissances sur des thèmes stratégiques comme le contrôle des comptes, la maîtrise des charges, la gestion des travaux, la rénovation énergétiques...
Entrée gratuite.
Pour s’inscrire www.salon-copropriete-arc.fr