Copropriété : Gardiens d’immeuble et concierges, vers un renouveau ?

par Nathalie LEVRAY, journaliste
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©soupstock/AdobeStock_171690266Porter un nouveau regard sur le métier, son utilité sociale et son intérêt technique, demande au syndicat des copropriétaires de passer d’une logique de coûts à une logique de prestations, en gardant en ligne de mire l’objectif de mieux gérer et de valoriser son ensemble immobilier.

Les statistiques de l’Insee comptabilisent 64 500 gardiens d’immeubles (37 992 en région parisienne) en 2019, contre 68 724 (40 128 à Paris) en 2017, soit une diminution d’un peu plus de 6 % en trois ans. Il n’est malheureusement pas possible de comparer aux chiffres édités précédemment par ce même institut faute de données comparables. 

Selon le syndicat UDGE (Union nationale pour la défense des gardiens d’immeubles et employés de maisons), la profession des gardiens d’immeubles et concierges aurait perdu un quart de ses effectifs en vingt-cinq ans pour la seule région parisienne. 

Rachid Laaraj, fondateur du courtier en syndic Syneval, confirme : «à notre échelle, nous constatons que le nombre des concierges décroit de manière forte. Les syndicats de copropriétaires saisissent l’opportunité du départ à la retraite de leur gardien pour ne pas le remplacer, supprimer purement et simplement le poste et vendre le lot rendu disponible». 

Or, cette échéance concerne de nombreux gardiens. Déjà en 2016, une étude Tripalio estimait que «la branche des gardiens d’immeubles est […] de loin, la plus âgée de France», avec un âge médian de 56 ans.

Article paru dans les Informations Rapides de la Copropriété numéro 681 de septembre 2022
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