[N° 600] - Boxer les places de stationnement : Encadrement et sécurité - Une utilisation encadrée

par Julie HAINAUT
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Une utilisation encadrée

En théorie, un garage fermé ne doit servir qu’à l’utilisation d’un garage de véhicule. Il n’est pas – toujours – interdit d’y entreposer d’autres biens, mais cela peut poser des problèmes d’assurance en cas d’incendie, vol ou toute autre infraction. En principe, l’assurance habitation n’assure le garage que pour une utilisation de garage. Il est donc préférable de déclarer au préalable à son assurance la présence de biens particuliers. Attention, chaque assurance a un fonctionnement bien différent.
Les règlements de copropriété peuvent toutefois limiter l’utilisation d’une place de parking boxée. «Parfois, seul l’entreposage de certaines substances inflammables ou de pots de peinture est interdit. De temps en temps, certains règlements de copropriété prévoient que les garages ne doivent être utilisés que pour le stationnement des véhicules à l’exclusion de tout autre usage. Quelques fois, rien n’est mentionné. Il n’y a pas de règle de principe. Tout dépend du règlement.»
Lorsqu’un boxage est décidé en vue de sa location, il convient là encore de vérifier si le règlement de copropriété l’autorise. Si la location pendulaire – en journée à une personne, en soirée à une autre, par exemple –, qui séduit nombre de propriétaire car extrêmement lucrative, est légale et peu encadrée, une lecture attentive du règlement de copropriété est préconisée. «Certains règlements stricts imposent une jouissance de l’emplacement de parking au profit du copropriétaire, alors que d’autres laissent le champ libre. Il est donc tout à fait possible de louer son garage fermé à différents utilisateurs.» Mais attention ! Certains copropriétaires mécontents – de l’enclenchement inhabituel du portail de garage entraînant ainsi une usure plus rapide de la structure, par exemple – peuvent demander lors de l’assemblée générale annuelle que les frais de remise en état ou d’entretien soient à la charge du fameux copropriétaire, ou même requérir l’interdiction de cet usage abusif.

Crédit Julie HAINAUT