Copropriété : La maîtrise du coût du chauffage - Mise en concurrence pour l'entretien

par Nathalie Levray, Journaliste
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© CH. HORZ / Abode StockMise en concurrence pour l'entretien

De la même manière, les contrats d’entretien des équipements communs doivent être passés au crible. Le conseil syndical ou l’assemblée générale peut charger le syndic de mettre en concurrence tous les trois à cinq ans les différents prestataires. L’installation de chauffage collectif fait l’objet d’un entretien obligatoire fixé par arrêté du 15 septembre 2009. Le contrat d’entretien de type P2 passé avec un chauffagiste doit obligatoirement comprendre les différents éléments liés à la maintenance des installations : vérification du fonctionnement des appareils de mesure et de contrôle, du rendement de la chaudière et de la régulation, ramonage du conduit de fumée, tenue du livret, prévention de l’embouage, etc. Le contrat peut prévoir des prestations annexes, telles que la garantie et le renouvellement du matériel (P3), le financement (P4) ou la fourniture d’énergie (P1).

Le rendement d’un appareil de chauffage ancien est le plus souvent bien inférieur à celui d’un modèle récent et performant. Pour l’améliorer et obtenir des répercussions positives sur la facture énergétique générale, une copropriété peut ainsi envisager de remplacer la chaufferie collective de son immeuble. «Les chaudières à condensation améliorent de 10 à 25 % les performances des chaudières standard», précise l’ADEME. Le remplacement d’une chaudière de plusieurs centaines de kilowatts peut coûter très cher, entre 50 000 et 300 000 € selon la taille de la copropriété. De nombreuses solutions de financement peuvent permettre de réaliser cet important investissement, sans trop impacter les copropriétaires.

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