[N°626] - La fermeture de l’immeuble - Interphones audio ou vidéo

par Julie HAINAUT
Affichages : 59703

Index de l'article

Interphones audio ou vidéo

Ils sont généralement utilisés à l’intérieur du hall d’un immeuble, souvent en deuxième dispositif, après le digicode ou Vigik®.

Outre les classiques interphones audio permettant de sonner chez le résident en question qui, sur place, autorise ou non l’accès à la résidence, certains d’entre eux permettent aujourd’hui de joindre l’habitant directement via son téléphone portable, où qu’il soit, et ce même à l’étranger. Il peut ainsi gérer l’accès à la copropriété en tapotant une seule touche de son clavier.

Du côté des visiophones, la technologie est en pleine croissance. Outre les vidéophones classiques qui consistent à voir par écran interposé l’individu souhaitant entrer dans l’immeuble, certains modèles contiennent une mémoire vidéo des personnes s’étant présentées en l’absence de l’occupant de logement. Certains systèmes permettent de visualiser jusqu’à huit photos des visiteurs sur lesquelles figurent l’heure et le jour de la visite. D’autres systèmes donnent aussi l’opportunité au visiteur de laisser un message audio et vidéo. Certains vidéophones permettent aussi d’enregistrer des réponses qui seront automatiquement adressées au visiteur lorsqu’on ne souhaite pas répondre. Aujourd’hui, avec l’avancée des technologies, les systèmes vidéo permettent de grands angles avec éclairage nocturne, parfois même des touches “appel gardien” (une sécurité pour les personnes dépendantes notamment) et des éclairages par Leds garantissant ainsi une faible consommation et une durée de vie plus longue.

Le vidéophone ou tout autre système de vidéo est très réglementé, surtout lorsqu’il filme sur la voie publique. Il convient d’obtenir une autorisation de la préfecture, d’effectuer une déclaration en la CNIL et d’informer le public de la vidéosurveillance. La copropriété est dans l’obligation d’apposer des pancartes visibles et de façon permanente indiquant l’existence du système de vidéosurveillance, ainsi que des coordonnées de l’autorité ou de la personne chargée de l’exploitation du système.

Il est préférable d’opter pour un interphone (audio ou vidéo) filaire, certes plus coûteux mais bien plus performant. Si l’interphone sans fil nécessite moins de travaux et a l’avantage de pouvoir être installé à n’importe quel endroit souhaité, il risque de subir des interférences d’autres ondes radio.

Le coût d’un interphone varie entre 1 000 et 2 500 euros en fonction du nombre de lots. Quant à son installation, le coût peut aller jusqu’à 2 000 euros.

Tous les professionnels s’accordent sur deux points précis. Tout d’abord, un visiophone est plus dissuasif qu’un interphone et un digicode. Ensuite, pour un filtrage le plus efficace possible, la copropriété doit comprendre un premier système de contrôle d’accès (avec digicode ou Vigik®) suivi d’un sas où sont situées les boîtes aux lettres, puis un deuxième système de contrôle d’accès avec interphone ou visiophone.

©Aiphone