[N° 568] - METROPOLE NANTAISE : La métropole atlantique garde le cap

par Paul TURENNE
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Proche à la fois du littoral et située à 2 heures de Paris en TGV, Nantes s’avère particulièrement attractive avec 8 000 à 12 000 arrivants par an depuis une dizaine d’années. En dépit de prix très hétérogènes selon les quartiers, le marché nantais reste dynamique.

Bordée par la Loire et traversée par l’Erdre, Nantes, forte de ses onze quartiers en constante évolution, reste prisée, notamment pour son cadre de vie. Après une érosion très sensible des prix de l’immobilier en 2009, le marché s’est assaini et les prix ont globalement retrouvé leur équilibre au cours de l’année 2010. «Les notaires ont même constaté sur les derniers mois de l’année des augmentations mesurées des prix grâce à leur analyse des chiffres résultant des compromis de ventes, indique Catherine Creach-Pailley, du Conseil régional des notaires. Sur le département de la Loire-Atlantique, la reprise est significative tant en volume qu’en prix.» A Nantes, les prix ont ainsi crû de 3,5 % pour les appartements anciens.

Hétérogénéité des prix
Toujours dans l’ancien, le prix moyen du m² a augmenté de + 5,1 % à Nantes intramuros, revenant à son niveau de 2007. Sur la ville, les prix demeurent très hétérogènes et s’échelonnent de 1 920 euros / m² dans le quartier Bellevue-Beauséjour à 2 621 euros / m² dans l’hyper centre. Deux quartiers ont toutefois vu leurs prix régresser légèrement : Beaulieu avec -0.4 % et Canclaux-Mellinet-Camus avec - 1.5 %.  Dans le neuf, le dispositif de défiscalisation Scellier a permis une «activité exceptionnelle en fin d’année 2010», selon les notaires. Les prix se sont malgré tout stabilisés, tant à Nantes que sur la première couronne. Là encore des disparités persistent, allant de 3 271 euros / m² dans le quartier Sud à 4 342 euros / m² dans le centre.

Attractivité quasi généralisée
Dans l’agglomération, les prix vont de 2 333 euros / m² à Thouare-sur-Loire à 3 350 euros / m² à Orvault. Sur Nantes Métropole, le prix moyen du m² flirte maintenant avec les 3 000 euros à + 2,1 %, tandis que les prix se sont stabilisés à + 1 %, dans l’ancien. De façon générale, deux types de quartiers ont particulièrement profité de la reprise en 2010 : les quartiers hyper centre et les quartiers les plus populaires. Ainsi, le centre nantais a t-il augmenté de 4,2 % sur un an à 2 588 euros / m², tandis que le quartier de Bellevue-Beauséjour s’est apprécié de 8,5 % à 1 846 euros / m². «L’attractivité de la région ne se dément pas, et par conséquent il y a lieu de demeurer confiants pour les mois à venir», conclut Catherine Creach-Pailley.
Même son de cloche selon la FNAIM. Selon les dernières statistiques établies par la fédération au premier trimestre 2011, la tendance est à la hausse dans la métropole nantaise avec un prix au m² pour les appartements compris entre 2 539 et 2 834 euros. La ville a ainsi connu une variation moyenne des prix sur un an de + 3 à + 6 %.

 

Paul TURENNE