[N° 566] - MÉTROPOLE LYONNAISE : L’immobilier au beau fixe

par Edilaix
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Deuxième agglomération de France par sa population, la métropole lyonnaise semble ne pas connaître la crise. La capitale de la région Rhône-Alpes continue, en effet, d’exercer une attraction à la fois nationale et européenne.
«La région et l’agglomération lyonnaise en particulier, se développent fortement sur le plan démographique de façon endogène, ce qui signifie que la population s’accroît naturellement par l’excédent des naissances sur les décès. L’apport de population nouvelle est également important, notamment du fait des créations d’entreprises. Il y a donc globalement une demande forte en matière de logements», confirme Jean-Jacques Mathias, président du Centre d’Etudes de la Conjoncture Immobilière (Cecim)

Comment s’est porté le marché lyonnais en 2010 ?
2010 a été une année très active commercialement, qui a vu des résultats records en terme de réservations de logements. Les utilisateurs, c’est à dire les personnes achetant pour elles-mêmes, ont été plus importants qu’en 2009, ce qui est un gage de bonne santé du marché, car cela signifie que le taux de confiance est élevé. L’autre catégorie, à savoir les investisseurs particuliers achetant un logement pour le donner à bail, ont été également été beaucoup plus nombreux qu’en 2009.
Cela confirme bien que le besoin de logements sur l’agglomération est important car ces investisseurs, effectuent toujours une analyse macroéconomique et se renseignent sur le marché locatif, afin de savoir si le site sur lequel ils achètent est porteur. En cela, l’agglomération lyonnaise est ressentie très positivement.
C’est un facteur rassurant pour les investisseurs qui viennent de l’ensemble du territoire et ne sont pas seulement de la région.

Quelles sont les caractéristiques de ce marché ?
Tout ce qui est à louer est loué rapidement, dans de bonnes conditions et sans excès.
Il s’agit d’une caractéristique forte du marché lyonnais : celui-ci n’est excessif en rien. Il ne monte pas trop en prix, ne descend pas trop en activité, quand il y a des chutes plus importantes au niveau national. Il se comporte sagement sur le plan des loyers. Tous les ingrédients sont donc réunis pour attirer les investisseurs.

Quelles sont les zones particulièrement dynamiques sur l’agglomération ?
Il s’agit des zones où il est possible de construire des logements, avec des autorisations administratives en conséquence et des terrains disponibles. Or, ces derniers sont peu nombreux et ne se libèrent pas en fonction de critères d’attractivité, mais en fonction de politiques locales d’urbanisme. De manière générale, toutes les opérations qui se font sur l’agglomération lyonnaise sont des opérations qui marchent. Il n’y a pas de secteur qui soit rejeté par le marché. On peut toutefois noter que les années précédentes, l’offre était particulièrement importante sur l’Est lyonnais, en particulier sur la commune de Vaulx-en-Velin qui propose l’offre de logements neufs la plus importante.

 

Le prix des appartements en 2010
• Selon la Fnaim :
prix moyen de 3 037 €/m², + 5,0 % sur un an (janvier 2011)
• Selon les notaires :
prix moyen de 2 958 €/m², + 7,9 % sur un an (janvier 2011).

Perspectives 2011
Selon les Notaires de France, le nombre de ventes dans l’ancien devrait atteindre un volume de mutation inférieur à celui de 2010.
Concernant les prix, il est erroné, de pronostiquer une évolution moyenne sur les douze prochains mois de + 3 à + 6 %, faute d’homogénéité du marché immobilier comme lors de la dernière décennie. Toutefois, le marché des quartiers historiques des grandes villes dynamiques de province, comme Lyon, Nantes, Bordeaux ou Montpellier, évoluerait au-delà de + 10 %.