[N° 603] - Métropole Meaux : prix attractifs et rénovation tous azimuts

par Edilaix
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Avec des prix bas dans l’ancien, comme dans le neuf, Meaux s’avère une ville idéale pour les acheteurs. Du fait d’une politique de rénovation urbaine, les opportunités sont nombreuses, sous réserve de miser sur les “bons chevaux” et d’éviter les appartements mal entretenus un peu excentrés.

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Située à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Paris, Meaux comprend plus de 50 000 habitants ; un nombre qui double en intégrant son agglomération. Bénéficiant d’une bonne desserte routière avec la proximité de l’A4 qui la relie à Paris en moins de 45 minutes, la sous-préfecture de Seine-et-Marne dispose aussi d’un échangeur à environ 4 km du centre-ville, via la voie rapide A140. En train, la ville n’est qu’à une demi-heure environ de la gare de l’Est. A noter également : la proximité de Marne-la-Vallée, avec son parc Disney et ses zones d’activité relativement riches en emplois, à seulement 15 km.
L’agglomération de Meaux peut, elle-même, se targuer d’offrir des emplois assez variés, tant dans le secteur public que privé. La présence de deux zones industrielles, au nord et au sud, et d’une zone artisanale, à l’est, pourvoit ainsi près de 4 000 postes dans le commerce, les services, l’industrie ou bien encore le BTP. Sans oublier plus de sept cents commerces répartis en sept grandes zones commerciales. Forte densité urbaine oblige, une grande partie de la population active travaille cependant ailleurs dans l’agglomération parisienne.

Importante offre culturelle et sportive
Si d’aucuns déplorent qu’à partir de 20 heures l’animation soit quelque peu insuffisante pour une ville de taille moyenne de la couronne parisienne, Meaux n’a pas à rougir de son offre culturelle et sportive. Elle dispose ainsi, entre autres, de deux théâtres, d’une grande salle de spectacle flambant neuve, d’un cinéma avec plusieurs salles, de deux musées, ou bien encore de deux médiathèques. Quant aux équipements sportifs, ils ne sont pas en reste avec deux piscines, une dizaine de gymnases, cinq stades, un centre nautique, des terrains de tennis, mais aussi plusieurs salles de sport.
Côté urbanisme, l’habitat s’avère très hétérogène, héritage des différentes politiques d’aménagement urbain menées au cours des cinquante dernières années. Dans le centre-ville, l’habitat y est ainsi plutôt ancien, même si plusieurs immeubles plus récents ont notamment poussé sur les bords de Marne. Dans la seconde couronne, les quartiers Frot, Saint-Faron, Grosse-Pierre ou Guynemer possèdent un habitat plus diversifié avec, entres autres, de petits immeubles collectifs. De l’autre côté du canal de l’Ourcq, les grands ensembles collectifs des années 60 ou 70 de la zone sensible de Beauval, constituent la face la moins rose de Meaux. Et, sans surprise, la moins attractive. Une large zone, incluant près de 50 % de la population de la ville avec les quartiers Collinet et Beauval, est ainsi classée Zone urbaine sensible.

«Plan Marshall» de l’urbanisme
Face à l’insécurité croissante et à la dépréciation progressive de l’ensemble de la ville, la municipalité a engagé en 2009 un vaste plan de rénovation urbaine.
Les secteurs Beauval et Dunant-Collinet ont ainsi fait l’objet d’une refonte totale, avec près de 1 500 logements détruits, du fait du dynamitage de la plupart des tours. De plus petits ensembles – conjuguant le plus souvent logement social, locatif libre et logements en accession – sont venus en remplacement, avec davantage d’espaces verts et la création de locaux d’activité.
Le centre-ville n’a pas été en reste. En effet, bien que possédant un certain charme, les bâtiments étaient quelque peu vieillissants du fait d’un manque d’entretien dans les années 90, lorsque Meaux souffrait d’une image dégradée. Grâce à diverses opérations urbanistiques, de nombreux immeubles du cœur historique ont été réhabilités, les façades restaurées et les artères commerçantes embellies.
La création d’un éco-quartier sur les 80 hectares du secteur Foch-Roosevelt a également été actée, afin de créer un trait d’union entre la ville-centre et les quartiers dits difficiles. Quatre à cinq Zac devraient ainsi être créées sur dix ans. Autre projet d’envergure, à défaut d’être écologique : la construction d’un centre commercial de 65 000 m² sur les communes de Villenoy et de Chauconin-Neufmontiers, avec une ouverture prévue à l’été 2015.

Des prix bas dans le neuf et l’ancien
Avec un prix moyen de 177 000 euros pour un trois pièces dans le neuf, la ville de Meaux se classe en troisième position des villes les plus abordables d’Ile-de-France, derrière Fleury-Mérogis et Mantes-la-Ville, selon le site Trouver-un-logement-neuf.com.
Pour ce qui est de l’ancien, sur les trois premiers mois de 2014, toutes les ventes d’appartements en Grande Couronne se sont faites à la baisse, selon la Chambre des notaires de Paris. Meaux enregistre ainsi un prix moyen au m² de 2 690 €. Soit une variation annuelle de - 3,9 %.
Sans surprise, la capacité des ménages franciliens à acheter un bien correspondant à leurs besoins enregistre ainsi une progression trimestrielle de 3,5 % à Meaux. La situation des secundo-accédants s’améliore, elle, encore plus nettement, le pouvoir d’achat des Meldusiens en matière immobilière connaissant, avec + 9,9 %, la deuxième plus forte progression trimestrielle après Versailles (+ 10,9 %).