[N° 587] - Immobilier : Lyon conserve son dynamisme - Situations contrastées

par Paul TURENNE
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Situations contrastées

A l’inverse de la plupart des agglomérations françaises, le prix du mètre carré a ainsi continué d’augmenter de 2 % en 2012 pour atteindre 3 340 €. Reste que sur la fin de l’année, le marché s’est peu à peu grippé, ce qui s’est traduit par une baisse de 16 % des transactions, et des délais de vente rallongés de 9 jours à 63 jours, selon le dernier point de conjoncture Laforêt. L’écart de prix entre le prix proposé et le prix accepté a, lui, augmenté de 0,1 point de base à 3,3 %, signe d’une relative inadéquation entre les prétentions des vendeurs et la réalité du marché.
Pour autant, difficile d’établir des généralités. Car si l’ensemble des professionnels s’accordent à dire que la demande a clairement baissé en 2012 du fait d’un environnement économique et politique attentiste, la situation mérite d’être nuancée en fonction des quartiers mais aussi de la nature des biens. Ainsi, ceux peu ou pas qualitatifs, comme par exemple, ceux construits dans les années 60, nécessitant des travaux, parfois avec des charges de chauffage collectif relativement importantes ont davantage souffert. De nombreux propriétaires ont ainsi dû se résoudre à baisser leur prix, ou à renoncer à la vente… Et donc, le plus souvent, à un potentiel futur achat. D’autant que bon nombre de secundo-accédants ont préféré se passer de prêts-relais, ce qui n’a pas joué en faveur d’une fluidification du marché. Toutefois, les biens idéalement situés et disposant de bonnes prestations ont, eux, vu leur prix évoluer à la hausse ; les acheteurs disposant d’un solide pouvoir d’achat étant prêts à débourser une somme plus importante. D’où cette augmentation des prix de 2 % en 2012.

Crédit : régie des Célestins. Place des Célestins à Lyon