[CCED N°8] - L'actu : Vers une qualification de syndic de redressement

par YS
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L’UNIS (Union des syndicats de l’immobilier) s’engage vers une certification des syndics de redressement. Fin janvier, Christophe Tanay, président de l’UNIS, Blanche Guillemot, directrice générale de l’ANAH (Agence nationale de l’habitat) et Catherine Jeufraux-Emorine, présidente de l’association Quali-SR (syndics de redressement) ont signé plusieurs conventions en vue de favoriser la professionnalisation des syndics qui interviennent au chevet des copropriétés fragiles ou en difficulté.

L’association QualiSR, constituée en 2016, œuvre à la reconnaissance d’un référentiel pour un statut de syndic de redressement. Cette certification serait délivrée par un organisme certificateur agrée par le Comité français d’accréditation (COFRAC). Elle serait opérationnelle à l’été 2017.


Outre Catherine Jeufraux (Agence du Grand Paris & States), présidente, les membres du bureau de l’association QualiSR sont José De Juan Mateo (Procivis Immobilier), Philippe Delaroa (Soliha I-de-F), Pierre Douniol (ARC), Flavien Torrecilla (Actipôle Gestion), Xavier Benoist (Fédération Soliha), Henry Buzy-Cazaux (IMSI), et Michel Landa (Gexio) [lire l’entretien de C. Jeufraux-Emorine].
En s’engageant auprès de cette association, l’UNIS, premier syndicat professionnel représentant les syndics de copropriété, s’engage avec force sur ce que d’aucuns pourraient qualifier “de marché des copropriétés en difficulté”. Selon l’ANAH, les copropriétés fragiles représentent 19 % des 617 000 copropriétés.


Olivier Safar rappelle, dans un entretien à lire ici, la légitimité du syndic dont l’expérience et les compétences le qualifient pour la gestion d’un immeuble en difficulté ou à redresser à la fois financièrement et techniquement.
La loi Égalité et citoyenneté du 27 janvier 2017, dont les impacts sur le régime des copropriétés sont analysés ici, vient tempérer l’ardeur des professionnels ; elle interdit aux administrateurs provisoires d’être désignés comme syndics dans les cinq années suivant leur mandat judiciaire.

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