[N° 593] - Travaux de rénovation énergétique

par Edilaix
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L’Agence parisienne du climat (Apc, agence indépendante de l’énergie), la mairie de Paris et l’Ademe d’Ile-de-France ont développé, avec le concours de Nexity, une plateforme web gratuite dédiée aux copropriétaires pour les aider dans leurs travaux de rénovation énergétique. Se service baptisé “CoachCopro®” a pour objectif de simplifier la rénovation par un accompagnement personnalisé lors la préparation, de l’audit et de la réalisation des travaux. Cet accompagnement est proposé sur Paris et sa première couronne, à la fois aux copropriétés et aux syndics. Comment ça marche ? Pour bénéficier de cette aide, «le référent énergie de la copropriété doit créer un compte en ligne sur le site, il peut ensuite accéder à une bibliothèque d’informations, une communauté de partage, des outils de simulation en ligne et bénéficier de l’aide personnalisée d’un conseiller. Ce compte est ensuite accessible aux copropriétaires qui peuvent suivre l’avancée du projet de rénovation énergétique.»Commentaire enthousiaste d’un usager, président de conseil syndical d’une copropriété de 107 lots : «Nous espérons réduire de 40 % la facture énergétique de la copropriété, grâce aux professionnels qui nous ont entourés et accompagnés. C’est un soutien et une source d’informations utiles qui, de plus, nous permet de conserver les données.» www.coachcopro.com


Les ministères du logement et de l’écologie se sont associés pour proposer un service présentant toutes les aides financières destinées aux travaux de rénovations. Ce service est accessible via numéro azur
0 810 140 240 ou par le site Internet
www.renovation-info-service.gouv.fr


La Chambre Fnaim de Paris Ile-de-France et Edf ont mis en œuvre un dispositif dédié à la rénovation énergétique des copropriétés et destiné aux syndics adhérents de la Fnaim. Ce dispositif s’accompagne du lancement d’une plate-forme. «Grâce à cette plate-forme, les syndics auront à leur disposition une solution simple qui leur permettra de reprendre la main sur la valorisation des certificats d’énergie» a indiqué Gilles Ricour de Bourgies, président de la chambre régionale de la Fnaim. Celle-ci s’est fixé l’objectif de porter à 125 000, le nombre de logements rénovés par an. www.lamaisondelimmobilier.org


L’Association des responsables de copropriété (Arc) se montre de plus en plus active pour la sensibilisation des copropriétaires à la maîtrise de la consommation des énergies. Déjà en 2010, l’Arc était à l’initiative du premier colloque européen sur la copropriété et le développement durable avec l’association Planète copropriété.
En septembre dernier, l’Arc s’est associée au Comité de liaison des énergies renouvelables (Cler qui réunit notamment, les Espaces info énergies) et, à nouveau, à l’association Planète copropriété pour la mise en ligne d’un site clair et simple d’utilisation destiné aux syndicats qui souhaitent engager la rénovation énergétique de leur immeuble.
«Avec une consommation moyenne de chauffage supérieure de près de 20 % à la moyenne nationale, les copropriétés éprouvent de grandes difficultés à concrétiser des projets de rénovation énergétique.» Ce site a vocation à aider et à accompagner les copropriétés.
Il s’agit d’une démarche didactique qui s’articule autour de quatre axes que l’on pourrait qualifier de “chronologiques“ : comprendre le fonctionnement de la copropriété, la réglementation en matière d’énergie ; agir selon un processus dont les étapes sont clairement identifiées et décrites (les bilans préalables, les première mesures de bons sens, l’audit) ; financer les travaux ; mobiliser les copropriétaires.
Le site dresse la revue de détails des différentes sources de financements : prêts, subventions, crédit d’impôts, certificats d’économie d’énergie, prime de rénovation de 1 350 €, cession de droits à construire (surélévation). www.coproprieterre.org

[N° 592] - Prime d'aide à la rénovation thermique

par YS
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Le décret n° 2013-832 du 17 septembre 2013 définit les conditions et modalités d’attribution de la prime exceptionnelle d’aide à la rénovation thermique des logements privés. Ce décret concerneles propriétaires occupants souhaitant réaliser des travaux de rénovation thermique dans leur résidence principale.
Cette prime exceptionnelle de 1 350 € (forfaitaire) par foyer est allouée sous conditions ressources des ménages et selon la nature des travaux réalisés.
Conditions de ressources : la somme des revenus fiscaux des personnes occupant le logement ne doit pas excéder un plafond, soit l’avant-dernière année, soit l’année précédant celle de demande de la prime. Ce plafond est égal à 25 000 € si le ménage est composé d’une personne et à 35 000 € si le ménage est composé de deux personnes. Au-delà de deux personnes, cette somme est majorée de 7 500 € par personne supplémentaire composant le ménage.
Les travaux ouvrant droit à la prime d’aide à la rénovation thermique sont ceux réalisés par des professionnels, dans un logement achevé depuis plus de deux ans.
Ces travaux correspondent à une combinaison d’au moins deux des catégories suivantes : travaux d’isolation thermique de la totalité de la toiture ; travaux d’isolation thermique de la moitié au moins des murs donnant sur l’extérieur ; travaux d’isolation thermique de la moitié au moins des parois vitrées donnant sur l’extérieur ; travaux d’installation de chaudières à condensation, de chaudières à microcogénération gaz ou de pompes à chaleur autres que air/ air ; travaux d’installation de chaudières ou d’équipements de chauffage ou de production d’eau chaude fonctionnant au bois ou autres biomasses ; travaux d’installation d’équipements de
production d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable.
Les demandes sont effectuées à l’aide de formulaires CERFA en partie renseignés par les professionnels réalisant les travaux et pourront être présentées jusqu’au 31 décembre 2015. Cette date pourra être modifiée si le total des paiements réalisés et des demandes ayant fait l’objet d’un accusé de réception confirmant leur éligibilité atteint le montant de 135 millions d’€ affecté au financement de cette prime.

[N° 591] - Immobilier : ralentissement à Clermont-Ferrand

par Paul TURENNE
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En dépit d’un environnement très agréable et de la présence historique du groupe international Michelin, le marché clermontois a nettement ralenti. De fait, les aménagements se sont multipliés et l’offre ne manque pas. Etat des lieux.

Place de Jaude à Clermont-Ferrand - Crédit : ©Refouvelet

À lire

[N° 590] - Immobilier : les stations de la côte basque marquent le pas

par Paul TURENNE
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De Hendaye à Bayonne, le marché des stations balnéaires de la côte basque en a bel et bien fini avec les excès de ces dernières années. Les volumes de vente, tout comme les prix ont clairement baissé dans l’ensemble. Même si les biens les mieux situés tirent encore leur épingle du jeu.

 

Bayonne -  Crédit DR

À lire

[N° 590] - Tribune libre : isolation par l’extérieur grâce à la création d’une servitude de surplomb

par Olivier DELALANDE et Jean ROOY
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Par Olivier DELALANDE, président de la Compagnie des architectes de copropriété

Si, techniquement, l’isolation par l’extérieur s’avère adaptée et parfaitement maîtrisée, il n’en va pas de même sur le plan juridique.

À lire

[N° 588] - MÉTROPOLE: Orléans subit la crise

par Paul TURENNE
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Forte baisse des prix, diminution du nombre de mutations et resserrement des conditions d’octroi de crédit : le marché de l’immobilier n’est pas à la fête à Orléans. Seuls les biens les plus qualitatifs s’en sortent mieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Crédit : ©Olivier Parcolle

À lire

[N° 587] - Immobilier : Lyon conserve son dynamisme

par Paul TURENNE
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En dépit d’un ralentissement national et d’une baisse de la demande, la capitale des Gaules a su tirer son épingle du jeu en 2012, même si l’envolée des prix sans limites semble clairement marquer le pas.

 

Avec ses 1 300 000 habitants, la métropole lyonnaise peut se targuer de faire partie des agglomérations françaises les plus dynamiques. En termes de population tout d’abord, puisqu’elle devrait atteindre, au sens large, les 3 millions d’habitants d’ici 2030. Mais également au niveau économique. Première ville industrielle de France, connue pour son secteur de la chimie, de la pharmacie, ou bien encore de l’automobile, Lyon joue la carte de la diversité avec une offre tertiaire qui ne cesse de se développer. Le quartier d’affaires de la Part-Dieu, deuxième en terme de volume juste après celui de La Défense dans les Hauts-de-Seine, compte ainsi un grand nombre d’entreprises d’envergure nationale ou internationale.
Sans surprise, cet afflux d’actifs, notamment venus de l’étranger, engendre une forte demande qui dope le marché immobilier. Pas étonnant dès lors que le Grand Lyon ait décidé de s’atteler à un projet urbanistique d’envergure sur la Presqu’île, située au confluent du Rhône et de la Saône. Baptisé Lyon Confluence, ce projet porte sur la reconversion de friches industrielles, logistiques et portuaires, dans le prolongement de l’hypercentre de Lyon dont il va doubler l’étendue. Le tout via des zones d’aménagement concerté (Zac). Ce territoire de 150 hectares accueillera, entre autres, 1 500 logements d’ici 2015, sans compter 40 % de bureaux et 30 % de commerces.

Crédit : ©Wikipédia Jean Bono


Situations contrastées

A l’inverse de la plupart des agglomérations françaises, le prix du mètre carré a ainsi continué d’augmenter de 2 % en 2012 pour atteindre 3 340 €. Reste que sur la fin de l’année, le marché s’est peu à peu grippé, ce qui s’est traduit par une baisse de 16 % des transactions, et des délais de vente rallongés de 9 jours à 63 jours, selon le dernier point de conjoncture Laforêt. L’écart de prix entre le prix proposé et le prix accepté a, lui, augmenté de 0,1 point de base à 3,3 %, signe d’une relative inadéquation entre les prétentions des vendeurs et la réalité du marché.
Pour autant, difficile d’établir des généralités. Car si l’ensemble des professionnels s’accordent à dire que la demande a clairement baissé en 2012 du fait d’un environnement économique et politique attentiste, la situation mérite d’être nuancée en fonction des quartiers mais aussi de la nature des biens. Ainsi, ceux peu ou pas qualitatifs, comme par exemple, ceux construits dans les années 60, nécessitant des travaux, parfois avec des charges de chauffage collectif relativement importantes ont davantage souffert. De nombreux propriétaires ont ainsi dû se résoudre à baisser leur prix, ou à renoncer à la vente… Et donc, le plus souvent, à un potentiel futur achat. D’autant que bon nombre de secundo-accédants ont préféré se passer de prêts-relais, ce qui n’a pas joué en faveur d’une fluidification du marché. Toutefois, les biens idéalement situés et disposant de bonnes prestations ont, eux, vu leur prix évoluer à la hausse ; les acheteurs disposant d’un solide pouvoir d’achat étant prêts à débourser une somme plus importante. D’où cette augmentation des prix de 2 % en 2012.

Crédit : régie des Célestins. Place des Célestins à Lyon


2013 en demi-teinte

Perspectives économiques peu radieuses, immobilisme des acquéreurs et absence d’aide de l’État… Autant de facteurs qui poussent les notaires à tabler sur une diminution du volume des ventes dans l’ancien. Une baisse qui, toujours selon ces derniers, pourrait être supérieure à 20 % par rapport à la fourchette haute de 2012. Pour autant, le marché lyonnais devrait mieux résister que le reste de la France, notamment du fait de la forte démographie attendue qui exige la construction de plus de 9 000 logements sur les vingt années à venir. Une situation d’autant plus vraie dans les quartiers convoités, tels que Tête d’Or, Saxe, Bourse, Croix-Rousse centre, Presqu’île et de manière générale, l’ensemble de l’Ouest lyonnais où la rareté de l’offre soutient les prix.

Les quartiers ou logements moins demandés tels que Point du jour ou États-Unis, ainsi que les marchés périurbains, devraient en revanche subir une baisse des prix de l’ordre de 6 %. Rien de catastrophique au vu des tarifs atteints ces dernières années, en particulier en 2011. Du reste, cette relative baisse des prix devrait même entraîner un effet positif en termes de relance d’un marché quelque peu attentiste sur certains biens ou secteurs surévalués.

Credit photo - quai de Bondy Lyon V - Éléonore Bridge


Prix en €/m2 des appartements anciens

Source : Notaires de France - Perval

[N° 588] - Rénovation énergétique “Coach Copro®”

par Edilaix
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L’Agence parisienne du climat a mis en ligne une plate-forme Internet destinée à accompagner de A à Z les syndicats de copropriétaires dans la rénovation énergétique de leur immeuble. Ce dispositif appelé “Coach Copro®”, suit pas à pas la copropriété à travers trois étapes de la rénovation : la préparation du projet ; l’audit énergétique ; les travaux. Cette plateforme est gratuite et les copropriétaires peuvent s’inscrire dès à présent. Ainsi, ils pourront accéder à plusieurs services pour commencer leur démarche : un centre de ressources ; des outils ; les aides financières ; le suivi des consommations … http://www.apc-paris.com

[N° 588] - Loi sur l’énergie : disposition principale retoquée

par YS
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La décision n° 2013-666 DC du 11 avril 2013 du Conseil constitutionnel censure la disposition phare de la loi sur l’énergie, votée en Assemblée nationale, le 11 mars. Cette loi particulièrement complexe dans sa mise en œuvre, appelée du nom du député de l’Isère, François Brottes, auteur de la proposition de loi, instaurait un mécanisme de bonus-malus à vocation pédagogique sur les factures de gaz ou d’électricité des consommateurs domestiques. Pour le Conseil, l’application de cette loi ignorant les consommations professionnelles est «contraire au principe d’égalité devant les charges publiques.»
A ce titre, le Conseil observe que «l’exclusion du secteur tertiaire est de nature à conduire à ce que, en particulier dans les immeubles à usage collectif, des locaux dotés de dispositifs de chauffage et d’isolation identiques, soumis aux mêmes règles tarifaires au regard de la consommation d’électricité et de gaz et, pour certains, utilisant un dispositif collectif de chauffage commun, soient exclus ou non du régime de bonus-malus du seul fait qu’ils ne sont pas utilisés à des fins domestiques.»

À lire

[N° 588] - Marché de l'immobilier en 2012

par Edilaix
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Le marché de l’immobilier en 2012
Baisses contrastées des volumes et des prix pour les logements anciens

 

 

Prix au m2 médias des appartements anciens au 4ème trimestre 2012 par arrondissement ou par commune et évolution des prix sur un an. Source : bases immobilières des Notaires de France

 

 

Le marché de l’ancien
Le nombre de ventes de logements anciens s’établit à 709 000 en 2012, en baisse de 12 % sur un an ; un rythme analogue en Ile-de France et en régions. Le nombre élevé de mutations en janvier 2012, mutations motivées par le changement de régime d’imposition des plus-values immobilières à partir de février, masque une baisse plus prononcée : sur les douze mois de février 2012 à janvier 2013, le nombre de mutations n’atteint que 655 000, soit 22 % de moins qu’au cours des 12 mois précédents.
En régions et en Ile-de-France, c’est le troisième trimestre qui a enregistré la baisse la plus importante, soit 21 % sur un an. Au 4ème trimestre, le recul sur un an s’atténue pareillement en Ile-de-France et en régions (-10 %).

Le marché du neuf
La Fédération des promoteurs immobiliers, dont l’observatoire couvre environ 82 % du marché, estime le volume des ventes au détail à 73 700 unités en 2012. C’est leur niveau le plus bas depuis 16 ans. Il est en recul de 28 % par rapport à 2011 et de 36 % par rapport à 2010.
La raison principale est l’effondrement des ventes aux investisseurs individuels qui atteint 42 % sur l’année 2012 comme sur le dernier trimestre. Quant aux prix, selon le nouvel indice INSEE des logements neufs, les prix ont reculé de 1,4 % sur un an, mais entre le 3ème trimestre 2011 et le 3ème trimestre 2012.

La production de crédits
Selon l’observatoire Crédit logement / CSA, la distribution de crédit à l’habitat des ménages (neuf, ancien et travaux) est en recul de 27,2 % à fin février 2013 en rythme annuel (en année glissante). A fin 2012, la baisse de production atteignait 35,5 %. Cette évolution semble traduire un début de stabilisation. En février 2013, les taux des prêts du secteur concurrentiel sur l’ensemble du marché se sont établis à 3,13 % en moyenne.

Tassement des prix à Paris
Les prix résistent encore dans la capitale, même si la baisse semble enclenchée. A Paris, le prix au m2 d’un appartement ancien s’établit à 8.320 € en janvier 2013 et reste à un niveau pratiquement stable en un an.  Les dernières projections de prix calculées par les Notaires de Paris – Ile-de-France sur les avant-contrats de ventes, indiquent que cette tendance à la baisse, modérée, se prolongera dans les prochains mois pour atteindre le prix de 8 080 € le m2 (projection pour mai 2013). [Extraits de la note de conjoncture des notaires de France].